Cas d'une patiente de 23 ans affectée d'un syndrome de Munchausen et présentant un tableau clinique typique d'AVF ayant débuté peu après une injection cervicale en traitement d'une douleur radiculaire.
La patiente avait subi de multiples hospitalisations prolongées, consultait au moins une fois par semaine et avait pris de nombreux traitements. Tous les traitements connus de l'AVF, de la migraine et les anti-douleurs étaient inefficaces. Au cours des 2 mois ayant précédés l'apparition de l'AVF, elle était versée dans les publications présentant l'AVF. Seuls les narcotiques apportaient une amélioration.
Les tests psychologiques ont révélé une dépression, le déni de problèmes psychologiques, un faible contrôle des impulsions, une faible tolérance à l'anéantissement, une mauvaise estime de soi, une personnalité dépendante, de faibles capacités d'adaption, un isolement social, peu d'expérience du plaisir et de l'agitation. Elle se sentait à l'aise dans son rôle de malade et se décrivait comme souffrant d'AVF chronique extrèmement sévère. L'obtention d'une attention soutenue et de narcotiques étaient les seuls bénéfices secondaires évidents.
La patiente a consulté à la clinique pendant 2 ans et a suivi régulièrement une psychothérapie, sans réel progrès. Après plusieurs années, la patiente cherchait toujours à obtenir une hospitalisation.
Nos références : fiche Abs01215, mise à jour le 09/02/2007
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