AVF - Biologie, Examens

Reflexe cilio-spinal

The enhanced ciliospinal reflex in asymptomatic patients with cluster headache is due to preganglionic sympathetic mechanisms.
Revue : Headache: The Journal of Head and Face Pain 1997. Volume 37 N°8 Pages 496-498 - Septembre 1997.
Auteur(s) : Havelius U, Heuck M, Milos P, Hindfelt B.
Date de publication : septembre 1997
Résumé sur le site dx.doi.org
Résumé sur le site www.ncbi.nlm.nih.gov
Chez les patients AVF ne présentant pas le syndrome de Horner, il n'y a pas de corrélation entre les réponses du reflexe cilio-spinal avec la réponse pupillaire à la tyramine et à la phényléphrine. Chez ces patients, l'amélioration du réflexe cilio-spinal n'est dûe ni à une libération présynaptique accrue de monoamines, ni à un accroissement de la densité des récepteurs postsynaptiques monoaminergiques dans le muscle dilatateur de l'iris. Cependant la corrélation significative entre les réponses pupillaires à la tyramine et à la phényléphrine exclut toute cause fonctionnelle d'un dysfonctionnement du muscle dilatateur de l'iris.
La réponse amplifiée du réflexe cilio-spinal chez les patients AVF ne présentant pas le syndrome de Horner reflète l'activité de mécanismes physiopathologiques compensatoires à proximité du neurone sympathique de 3eme ordre.
Nos références : fiche Abs00301, mise à jour le 03/09/2006
Ciliospinal reflex response in cluster headache.
Revue : Headache: The Journal of Head and Face Pain 1996. Volume 36 N°9.Page 568-573 - Octobre 1996.
Auteur(s) : Havelius U, Heuck M, Milos P, Hindfelt B.
Date de publication : octobre 1996
Résumé sur le site dx.doi.org
Résumé sur le site www.ncbi.nlm.nih.gov
Evaluation du réflexe cilio-spinal chez 25 patients AVF.
5 patients présentaient un syndrome de Horner (myosis, ptosis) du côté symptomatique dû à un dysfonctionnement du nerf sympathique postganglionnaire (tests pupillaires à la phéniléphrine et à la tyramine). Leurs réponses du réflexe cilio-spinal ont été significativement moindres que chez le groupe de controle et chez les autres patients AVF ne présentant pas le syndrome de Horner. Mêmes observations du côté asymptomatique.
Ces résultats semblent désigner les patients présentant un syndrome de Horner comme un sous-groupe distinct de la majorité des patients AVF. Le syndrôme de Horner ne serait pas la conséquence de crises d'AVF répétées pendant plusieurs années mais plutôt la manifestation d'un dysfonctionnnement sympathique céphalique bilatéral, plus marqué du côté symptomatique.
Réponses du réflexe cilio-spinal asymétriques et moindre du côté symptomatique chez 18 patients sur 25 (72%). Aucune différence chez 3 patients (12%). Réponses différentes du réflexe cilio-spinal du côté opposé chez 4 patients (16%) dont 2 (8%) avaient souffert d'AVF alternativement des 2 côtés.
Ces résultats soutiennent l'implication d'un dysfonctionnement du système nerveux sympathique, périphérique ou central dans la physiopathologie de l'AVF.
Nos références : fiche Abs00300, mise à jour le 03/09/2006