Algie vasculaire de la face et handicap

La loi « handicap » du 11 février 2005 n’affirme-t-elle pas le droit à compensation du handicap de toutes les conséquences liées au handicap ?

Dans le cas de l’AVF, et plus particulièrement pour les personnes atteintes de la forme chronique, soit la société met en oeuvre tous les moyens nécessaires pour compenser les conséquences du handicap soit la loi feint d’ignorer les besoins des personnes et démantèle, ce faisant, les droits fondamentaux que leur reconnaît la législation française comme la convention internationale de Nations Unies de décembre 2006.

Plus concrètement, une personne atteinte d’AVF de manière épisodique ou chronique peut faire valoir ses droits en matière de compensation du handicap auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Il en existe une dans chaque département.

Le dossier à remplir n’est pas simple mais il a le mérite d’exister.

A l’issue de son étude par une équipe d’évaluation pluridisciplinaire, la personne concernée pourra obtenir une prestation de compensation (en fonction de ses ressources) et différentes aides humaines ou techniques. Les aides humaines peuvent concerner dans le cadre de l’AVF une prestation financière à l’intention des aidants familiaux.

Mais surtout la demande peut permettre d’être reconnue Travailleur Handicapé (pour ceux dont l’AVF est chronique et qui peuvent être empêchés de travailler normalement).

Enfin, la reconnaissance d’une invalidité par la MDPH peut être appréciable lors de la retraite afin de toucher une pension d’invalidité par rapport à cette affection.

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