AVF - Observations

Comportement lors des crises

Pain as an evolutionary necessity.
Revue : Neurological sciences : official journal of the Italian Neurological Society and of the Italian Society of Clinical Neurophysiology 2011. Volume 32 Supplément 1 Pages 61-66 - Mai 2011.
Auteur(s) : Bonavita V, De Simone R.
Date de publication : mai 2011
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Comparaison des comportements lors des crises de migraines et d'AVF.
Nos références : fiche Abs02830, mise à jour le 06/05/2011
The Primary Headaches as a Reflection of Genetic Darwinian Adaptive Behavioral Responses.
Revue : Headache: The Journal of Head and Face Pain 2010. Volume 50 N°2 Pages 273-289 - Février 2010.
Auteur(s) : Montagna P, Pierangeli G, Cortelli P.
Date de publication : février 2010
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Analyse des différents comportements en réaction à la douleur provoquée par les crises de céphalées primaires (migraine, AVF).
Nos références : fiche Abs02634, mise à jour le 22/12/2009
Cluster: a potentially lethal headache disorder.
Revue : Headache: The Journal of Head and Face Pain 2006. Volume 46 N°2 Page 327 - Février 2006.
Auteur(s) : Rothrock J.
Date de publication : février 2006
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AVF: une céphalée potentiellement mortelle.
 
Nos références : fiche Abs02487, mise à jour le 30/11/2008
Behavior during cluster headache.
Revue : Current Pain and Headache Reports 2005. Volume 9 N°2 Pages 113-119 - Avril 2005.
Auteur(s) : Torelli P, Manzoni GC.
Date de publication : avril 2005
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Description du comportement caractéristique des patients pendant les crises d'AVF. Dans 80 à 90% des cas, les patients sont agités et se déplacent constamment dans une vaine tentative de soulager la douleur. Ils effectuent souvent des actions complexes et stéréotypées. Pendant les crises, les patients ne veulent pas être touchés, frottés, ou réconfortés. ils gémissent fréquemment, crient ou même hurlent. Ils se livrent parfois à un comportement violent envers eux-mêmes.
L'agitation est un comportement très caractéristique des malades AVF et a été incluse dans les signes et symptômes accompagnant la douleur due aux AVF dans la seconde édition de l' "International Classification of Headache Disorders". L'article émet quelques hypothèses sur la physiopathologie de cette agitation.
L'article a été présenté (4eme lien) par Stewart J. Tepper et par David S. Millson dans Headache: The Journal of Head and Face Pain 2005. Volume 45 N°9 Page 1277 - Octobre 2005 sous le titre Cluster.
S. J. Tepper souligne que l'ajout du critère d'agitation aux autres symptômes du critère "C" de l'IHCD-II (dont la présence d'un au moins est nécessaire pour le diagnostic de l'AVF) marque l'importance de cette manifestation fréquente.
D. S. Millson pose la question d'une corrélation éventuelle entre le comportement agité et l'activité autonome étant donné le postulat d'une implication hypothalamique dans l'AVF.
Nos références : fiche Abs00057, mise à jour le 28/07/2006
Cluster headache from the patient's point of view.
Revue : Current pain and headache reports 2005. Volume 9 N°2 Pages 120-125 - Mars 2005.
Auteur(s) : Loder E.
Date de publication : mars 2005
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L'auteur a invité des patients AVF à répondre par écrit à une série de questions ouvertes au sujet de leur expérience avec la maladie. Les réponses des patients fournissent d'importantes informations aux praticiens et à ceux qui cherchent à mieux comprendre l'AVF.
Nos références : fiche Abs00927, mise à jour le 08/11/2006
Pain and behaviour in cluster headache. A prospective study and review of the literature.
Revue : Functional neurology 2003. Volume 18 N°4 Pages 205-210 - Octobre-Décembre 2003.
Auteur(s) : Torelli P, Manzoni GC.
Date de publication : décembre 2003
Résumé sur le site www.ncbi.nlm.nih.gov
42 Patients AVFE ont rempli un questionnaire après une crise d'AVF pour décrire avec leurs propres termes le type de douleur éprouvée pendant la crise, évaluer l'intensité de la douleur, indiquer le temps écoulé entre le début de la crise et le maximum de la douleur, rapporter les signes et les symptômes précédant la crise (prodromes) et pour décrire leur comportement pendant la crise.
Chaque patient devait aussi noter les signes et/ou symptômes précédant le début de la période AVF (symptômes prémonitoires).
87,5% des patients ont situé le maximum d'intensité de la douleur (atteint en 8,9 mn en moyenne) entre 8 et 10 sur l'échelle de la douleur. 88,1% des patients montrent des signes d'agitation psychomotrice pendant la crise. 97,6% des patients ont noté les prodromes, 40,5% les symptômes prémonitoires.
La douleur des AVF ne peut être décrite comme étant de type vasculaire ou névralgique, une échelle traditionnele de la douleur à 3 données ne donne pas un reflet adéquat de l'intensité de la douleur, l'agitation pendant les crises est si fréquente qu'elle devrait être considérée comme un critère de diagnostic, un rapport prompt et précis des prodromes et/ou symptômes prémonitoires pourrait être utile pour mettre en oeuvre un traitement précoce.
Nos références : fiche Abs00269, mise à jour le 17/08/2005
No, you're not crazy - you're having a cluster headache.
Revue : Headache, the Newsletter of ACHE 2001-2002. Volume 12 N°4 - 2001-2002.
Auteur(s) : Christine Lay.
Date de publication : 2002
Publication sur le site www.achenet.org
Description du comportement des patients lors des crises d'AVF.
Il est important de comprendre que les réponses comportementales sont le résultat de la douleur et non le signe d'un trouble mental ou physique. Contrairement au patients migraineux qui cherchent un endroit sombre et calme pour s'allonger, les patients AVF sont agités et préfèrent bouger plutôt que de s'allonger car cela intensifie la douleur. Comme les crises sont souvent provoquées par le sommeil paradoxal, les patients tentent de ne pas dormir le plus longtemps possible. La privation de sommeil conduit à un passage rapide en phase de sommeil paradoxal lorsque le sommeil l'emporte, et une crise d'AVF survient rapidement au bout de quelques minutes. En l'absence de traitement le patient craint l'endormissement et l'association de douleurs atroces et de manque de sommeil conduit à la dépression et occasionnellement à des pensées suicidaires. Pendant une crise, le patient peut réellement évoquer le suicide mais le suicide en cours de crise est très rare.
La plupart des patients sont étonnés par leurs actions et leur comportement lors des crises mais ils sont soulagés de savoir qu'ils ne sont pas les seuls et qu'ils ne deviennent pas fous. Il est important de décrire au médecin son attitude lors des crises pour aider à confirmer le diagnostic.
Nos références : fiche Abs00562, mise à jour le 11/10/2006
Self-administered pain-relieving manoeuvres in primary headaches.
Revue : Cephalalgia 2001. Volume 21 N°7 Pages 718-726 - Septembre 2001.
Auteur(s) : Zanchin G, Maggioni F, Granella F, Rossi P, Falco L, Manzoni GC.
Date de publication : septembre 2001
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Recensement des gestes pratiqués par 400 patients souffrant de céphalées (migraine sans aura (MO), migraine avec aura (MA), céphalée de tension épisodique (TH) et AVF) afin de soulager leur douleur.
258 patients (65%) se livrent à diverses procédures au niveau de la tête: compression (114 sur 382 gestes, 30%), application de froid (27%), massage (25%), application de chaleur (8%).
Dans les cas de MO, l'application de froid (38% des gestes) et la compression (36%), principalement du front et des tempes sont prédominantes. La compression, principalement des tempes, est la procédure la plus fréquente chez les patients MA. Le massage des tempes et de la nuque est le plus pratiqué (44%) par les patients TH. Chez les patients AVF, qui ont plus souvent recours à des procédures hétérogènes, aucun des gestes ci-dessus n'est prépondérant.
L'efficacité de ces manoeuvres est réduite et seulement 8% de ces gestes apportent un bon ou un excellent soulagement. Cette efficacité est de plus passagère, cessant lorsque le patient arrête sa manoeuvre. En dépit de ces résultats, 46% des patients admettent répéter ces gestes, à chaque crise.
Nos références : fiche Abs00666, mise à jour le 19/10/2006
Behaviour during a cluster headache.
Revue : The Lancet 1993. Volume 342 N°8873 Pages 723-725 - 18 Septembre 1993.
Auteur(s) : Blau JN.
Date de publication : septembre 1993
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Les médecins sont rarement témoins d'une crise d'AVF compte tenu de la brièveté des crises et de leur occurence tôt le matin. Le diagnostic est établi en fonction du rythme des crises, rougeur et larmoiement de l'oeil du côté douloureux et une congestion nasale ipsilatérale.
Demander aux patients de décrire comment ils réagissent lors d'une crise constitue une aide complémentaire au diagnostic. La douleur cause une agitation extrême.
50 patients ont montré comment ils déambulent, s'assoient (ou s'agenouillent) et saisissent le côté douloureux de leur tête.
Mise à part la pertinence du diagnostic, le patient sera souvent soulagé d'apprendre que des réponses comportementales bizarres ne sont pas un signe de folie.
Nos références : fiche Abs00268, mise à jour le 17/08/2006