Etude visant à définir chez 24 patients atteints de SUNCT ou de SUNA, le tableau clinique de ces pathologies, la réponse à un traitement prophylactique et l'efficacité d'un traitement à la lignocaïne s.c. en période de crise aigüe nécessitant une hospitalisation.
Incidence des 2 pathologies: 1,2/100000, prévalence: 6.6/100000, forme épisodique chez 14 patients (58%), chronique chez 10 patients (42%). 88% des patients présentaient une anomalie au niveau d'un vaisseau en liaison étroite avec le nerf crânien V. 11 patients sur 19 (58%) ont bien répondu à la lamotrigine, avec plus d'efficacité dans le groupe de patients épisodiques (100%). La lignocaïne s.c. a été pleinement efficace chez 11 patients parmi 14 (78%).
Nos références : fiche Abs02341, mise à jour le 09/03/2008
Afectación trigeminal en el SUNCT.
Revue : Revista de neurologia 2008. Volume 46 N°8 Pages 510-511 - 16 Avril 2008.
Auteur(s) : Guerrero-Peral AL, Martin Polo JM, Iglesias F, Gutierrez-Martin F, Martinez-Maldonado MJ, Tejero MA.
Implication trigéminale dans le syndrome SUNCT. Abstract non disponible, les liens ne donnent que les références de l'article. Titre en Anglais : Trigeminal involvement in SUNCT syndrome.
Nos références : fiche Abs02342, mise à jour le 23/04/2008
Trigeminal autonomic cephalalgias. Part 3: short-lasting unilateral neuralgiform headache attacks with conjunctival injection and tearing.
Le syndrome de SUNCT est caractérisé par de brèves crises douloureuses sévères dans la région orbito-temporale accompagnées de désordres autonomes craniens ipsilatéraux.
Tous les patients atteints de SUNCT présentent une injection conjonctivale et des larmoiements du côté ipsilatéral. L'âge moyen à l'apparition de la maladie est de 50 ans avec une prédominance masculine. Le SUNCT est souvent diagnostiqué par erreur comme névralgie du trijumeau ou AVF. Il existe des formes primaires et secondaires, la forme secondaire étant plus communément associée à des lésions de la fosse postérieure ou à un adénome pituitaire.
Le SUNCT est réfractaire à la plupart des traitements communs. La Lamotrigine a récémment été citée comme une thérapie efficace de première intention.
Nos références : fiche Abs00524, mise à jour le 23/09/2006
SUNCT syndrome: an update.
Revue : Expert opinion on pharmacotherapy 2005. Volume 6 N°4 Pages 591-599 - Avril 2005.
Tableau clinique du SUNCT. Le SUNCT fait partie des CTAs supposées dépendre du système trigéminal avec une désinhibition du réflexe autonome trigéminal. Traitements du SUNCT.
Nos références : fiche Abs00678, mise à jour le 20/10/2006
Short-lasting unilateral neuralgiform headache with conjunctival injection and tearing syndrome: a review.
Revue : Current pain and headache reports 2003. Volume 7 N°4 Pages 308-318 - Août 2003.
Revue des cas de 50 patients SUNCT.
Age moyen d'apparition de la maladie: 50 ans. Caractéristiques du SUNCT. DUrée des crises: de 5 à 250 secondes (les patients ont rapporté des durées de 2 secondes à 20 minutes). La plupart des patients présentaient une injection conjonctivale et un larmoiement ipsilatéraux, mais pas systématiquement. La plupart des patients n'ont pas de période de rémission, mais il existe un SUNCT chronique et un SUNCT épisodique. Fréquence des crises de moins de 1/jour à plus de 60/heure. Prédominance de crises diurnes, mais de fréquentes crises nocturnes peuvent affecter certains patients.
L'IRM fonctionnelle a révélé une activation hypothalamique ipsilatérale.
Nos références : fiche Abs01336, mise à jour le 11/03/2007
SUNCT: prédominance masculine, âge moyen à l'apparition de la maladie: 50 ans.
Crises strictement unilatérales, douleur modérée à sévère généralement confinée à la région oculaire/péroculaire de type coup de poignard ou décharge électrique. Durée moyenne des crises: 1 minute (de 5 à 250 secondes). Injection conjonctivale et larmoiement ipsilatéraux, obstruction nasale et rhinhorrhée fréquentes, sudation frontale. Augmentation de la tension oculaire du côté symptomatique et gonflement des paupières. Aucune modification du diamètre pupillaire.
Les crises peuvent être déclenchées la plupart du temps dans la région trigéminale, mais aussi en dehors du territoire du nerf trijumeau, il existe aussi des crises spontanées. Observation d'un tableau temporel irrégulier avec des périodes de rémission imprévisibles. Durant les phases actives, la fréquence varie de 1 à plus de 30 crises par heure. Prédominance des crises diurnes, crises nocturnes rares.
Un pseudo-SUNCT peut être observé chez des patients présentant des lésions au niveau de la fosse postérieure (le plus souvent des troubles ou des malformations vasculaires). Cependant l'étiologie et la pathogénèse demeurent inconnues chez la plupart des patients.
Manque d'efficacité dans le temps et d'effet bénéfique évident des traitement et des blocs anesthésiques généralement efficaces dans le traitement de l'AVF, de l'HP, de la névralgie du trijumeau et d'autres céphalées. Cependant, la prudence est recommandée quant à l'évaluation d'une thérapie d'une pathologie comme le syndrome SUNCT, dont le tableau temporel plutôt chaotique et imprévisible rendent difficile la détermination des effets des médicaments ou de la thérapie.
Quelques publications citent comme traitement du SUNCT la carbamazépine, la lamotrigine, la gabapentine, les corticoïdes ou les procédures chirurgicales.
L'article a été présenté (4eme lien) par Stewart J. Tepper dans Headache: The Journal of Head and Face Pain 2003. Volume 43 N°3 Page 306 - Mars 2003.
Nos références : fiche Abs00677, mise à jour le 20/10/2006
A specific form of headache with neuralgia-like manifestations (SUNCT-syndrome).
Revue : Zhurnal nevrologii i psikhiatrii imeni S.S. Korsakova 2000. Volume 100 N°12 Pages 28-31 - 2000.
Description de 3 cas de patients SUNCT. Facteurs étiologiques, traitement, diagnostic différentiel avec la névralgie du trijumeau, l'AVF, l'HPC et les syndromes combinés.
Nos références : fiche Abs00631, mise à jour le 17/10/2006
SUNCT syndrome: case report and literature review.
Présentation du cas d'une patiente souffrant de SUNCT. Les traitements aux antinévralgiques, amitriptyline, indométacine ont été inefficaces. Au bout d'une période active de 30 mois, une rémission s'est installée.
Diagnostic différentiel et revue de la littérature.
Nos références : fiche Abs00757, mise à jour le 26/11/2006
SUNCT syndrome.
Revue : The Medical journal of Australia 1995. Volume 162 N°12 Pages 667-668 - 19 Juin 1995.
Cas de 3 patients présentant une céphalée unilatérale (SUNCT) dans la région oculaire-périoculaire, évoluant par salves. Les paroxysmes douloureux de faible durée (15 à 60 secondes) surviennent 5 à 30 fois par heure. Une injection conjonctivale apparaît dès le début et subsiste pendant toute la durée de la crise. Larmoiement, sudation frontale et rhinorrhée accompagnent les crises du côté symptomatique.
Chez le plus jeune patient, les céphalées sont devenues chroniques, puis bilatérales mais avec une prépondérance unilatérale de la douleur et une localisation des troubles autonomes du côté initial des céphalées.
Certaines crises peuvent être déclenchées par la mastication, en mangeant (par exemple des agrumes), par des mouvements de tête... Cette céphalée est rebelle à tout traitement médicamenteux, y compris l'indométhaciine.
L'article a fait l'objet de commentaires (abstract non disponible) par Davey R, Al-Din A. dans Cephalalgia 2004. Volume 24 N°7 Pages 605-607 - Juillet 2004 sous le titre Secondary trigeminal autonomic cephalgia associated with multiple sclerosis.
Nos références : fiche Abs01205, mise à jour le 06/02/2007
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