Cas d'un patient AVF épileptique. A l'âge de 37 ans, il a présenté des crises toniques-cloniques récurrentes généralisées, un an plus tard les crises d'AVF ont débuté.
L'ajout de flunarizine au traitement à la phénytoïne a permis de controler les deux pathologies. La flunarizine a été interrompue au bout de 6 mois et pendant un suivi de un an, le patient n'a plus présenté de symptômes.
Cet inhibiteur calcique peut être considéré comme un médicament idéal chez les patients souffrant à la fois d'AVF et d'épilepsie; il permet de contrôler ce syndrome céphalalgique et il est un adjuvant utile aux anticonvulsivants standards.
Nos références : fiche Abs01236, mise à jour le 04/02/2007
Nimodipine in episodic cluster headache: results and methodological considerations.
Revue : Headache: The Journal of Head and Face Pain 1987. Volume 27 N°7 Pages 397-399 - Juillet 1987.
Auteur(s) : de Carolis P, Baldrati A, Agati R, de Capoa D, D'Alessandro R, Sacquegna T.
Evaluation des effets de la Nimodipine chez 13 patients AVFE.
Le traitement a débuté entre 2 et 10 jours après le début de la période AVF. La Nimodipine a mis fin à la période AVF chez 7 (53%) des 13 patients dans les 10 jours qui ont suivi le début du traitement. L'abstract est disponible sur les 1er et 2eme liens, le 3eme lien ne donne que les références de l'article.
Nos références : fiche Abs00724, mise à jour le 31/10/2006
Efficacy, side effects and tolerance compared during headache treatment with three different calcium blockers.
Revue : Headache: The Journal of Head and Face Pain 1987. Volume 27 N°7 Pages 364-369 - Juillet 1987.
Evaluation à long terme de traitements prophylactiques avec 3 inhibiteurs calciques différents chez des patients souffrant de migraine commune, migraine combinée, AVFC et AVF combinée.
La nifédipine a procuré une amélioration des symptômes chez 60% des patients AVFC. Le vérapamil a amélioré 79% des patients AVF. Les bénéfices de la nimodipine ont été mentionné par 53% des patients AVFC.
Dans l'ensemble, les effets secondaires ont été plus importants avec la nifédipine (71%) qu'avec le vérapamil (41%), la nimodipine a provoqué le moins d'effets secondaires (20%). Le développement d'une tolérance au traitement a été de 42% avec la nifédipine, de 49% avec le vérapamil et de 4% avec la nimodipine.
Ces 3 inhibiteurs calciques se sont révélé différemment efficaces selon le type de céphalée vasculaire traitée. L'abstract est disponible sur le 1er lien, le 2eme lien ne donne que les références de l'article.
Nos références : fiche Abs01472, mise à jour le 03/04/2007
Clinical effectiveness of calcium entry blockers in prophylactic treatment of migraine and cluster headaches.
Revue : Headache: The Journal of Head and Face Pain 1983. Volume 23 N°6 Pages 266-277 - Novembre 1983.
Etude croisée, randomisée, en double-aveugle, de l'efficacité de la nimodipine chez 35 patients céphalalgiques (13 migraines classiques, 14 migraines communes, 8 AVF).
Prodromes de la migraine moins fréquents en 10 jours de traitement et fréquence des crises significativement réduite en 2 à 4 semaines dans les cas de migraine et en 4 à 6 semaines dans les cas d'AVF. Après administration de fortes doses de nimodipine, les mesures du flux sanguin cérébral pendant l'inhalation d'oxygène ont révélé une réponse réduite de la vasoconstriction cérébrale induite. Comparés à la nimodipine, la nifédipine et le vérapamil ont procuré un soulagement équivalent dans l'AVF mais plus d'effets secondaires et moins d'efficacité dans les cas de migraine. L'abstract est disponible sur le 1er lien, le 2eme lien ne donne que les références de l'article.
Nos références : fiche Abs01503, mise à jour le 08/04/2007
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